21 janvier 2005
Bonne Fête aux Agnès
Un peu, beaucoup, énormément en fait.
J'écris dans le vide et un vide terrible, de ne rien savoir d'un retour
éventuel.
Aujourd'hui, c'était ma fête.
Beaucoup y ont pensé et j'en ai été très étonnée.
Le téléphone, les mails, les bises à la dérobée. J'ai eu chaud au
coeur.
Et puis ce soir, j'ai entendu la voiture, je suis restée tranquillement
dans ma cuisine à continuer à préparer le repas, je faisais une magnifique tarte
amandine aux abricots pour le dessert. Il a embrassé les enfants et la grande
n'a pu contenir ses chuchotements : "t'as fêté la fête à Maman, tu ne lui as pas
rapporté une rose ?"
Rien de tout cela, juste un nouveau désertement, car il est reparti
aussitôt chez un copain.
Je suis restée bête à faire une quiche, seule avec mon oubli, enfin l'oubli
que l'autre à de moi.
J'me sentais moche, gourde et inutile.
Y'a rien de bon dans cette histoire.
Faut que je me répète cela comme dans la méthode couet.... Rien de bon,
rien de bon, rien de bon, rien de bon.
Mais là, tout de suite, je suis lourde de tout ce pleen et de cette inutilité à réveiller dans l'autre un truc qui nous a pourtant amené jusqu'ici.
Je tourne difficilement la page parce que j'ai toujours espoir que le maladif ne prenne pas le pas sur tout.
Je dois avoir reçu un choc insoupçonné quand j'étais petite.
Idiote du village, sans le savoir.
Mais là, tout de suite, je suis lourde de tout ce pleen et de cette inutilité à réveiller dans l'autre un truc qui nous a pourtant amené jusqu'ici.
Je tourne difficilement la page parce que j'ai toujours espoir que le maladif ne prenne pas le pas sur tout.
Je dois avoir reçu un choc insoupçonné quand j'étais petite.
Idiote du village, sans le savoir.
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