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Le blog de la quarantaine qui approche
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8 juin 2005

Faux semblant

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Semblables printemps, que l’on croit renouveaux !

L’absence peut paraître magique. Au retour, les places sont les mêmes.

A la longueur des nuits dans le grand lit vide, rien ne s’oppose à cet imaginaire qui ne dépasse jamais les frontières du possible.

Pourquoi rester sur ce carcan bienséant… Sourire aux poignées de mains que l’on rencontre, aux statues qui nous dirigent toujours vers les mêmes engrenages.

La liberté n’a de sens que dans la rébellion, dans la clandestinité et le secret.

Je vogue souvent dans ses eaux troubles, ces entre-deux-mers qui me précipitent sur des ports que j’ai choisis, codifiés, échafaudés. J’invente toujours des limites insensées parce que mon langage ne se comprend pas aisément.

Je deviens presque vieille de le savoir et de ne plus m’en offusquer.

C’est ainsi.

Entre la fleur et le papier, quelles sont les frontières ?

Uniquement les courbes qu’on y assassine, pour déposer des parfums ou des sens aiguisés.

Et dans ma douceur pudique, je réapprends l’accord à l’unisson de mon âme. J’accepte la donne, de rester silencieuse, d’espérer qu’un regard indiscret saura m’entourer et décupler mes demi-teintes.

Car dans cette donne, il n’y a que le temps qui passe et que l’on vit. Sans retrouvailles ou échappatoires.

Des évidences, des tressaillements de caresses, des roses bonbon, des jours certains, sans trahison ou faux semblant.  

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