Ce que je vois de ma nouvelle vie...
En ouvrant ma fenêtre d’une cuisine toute croustillante, je peux voir jaillir l’immense sol pleureur qui semble vouloir caresser les bambous.
De la chambre des enfants, c’est aussi le même vert qui vient les faire sourire.
Une semaine déjà et je me sens ici comme depuis longtemps.
Je suis arrivée là en travaillant comme une minuscule fourmi, pour me sortir du lot, pour choisir pleinement mon existence.
J’ai encore préféré la porte étroite pour trouver ma lumière. Je me suis épurée, effilée et mon corps n’accepte pas toujours cette évolution. Je suis brutale avec lui pour qu’il réponde à mes exigences mais je reste surprise des ressources qu’il me réserve.
Je ne promets rien que je ne pourrais donner, je prends simplement le bonheur comme instrument de vie pour être moi-même.