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Le blog de la quarantaine qui approche
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4 juin 2006

Distance

tourbillon

Mon ambivalence, ma contradiction, ma distorsion interne, ma violence contenue et entretenue : elle est là, je commence à l’identifier, à lui mettre la main dessus…

J’ai vécu dans l’espoir, dans l’illusion de pouvoir atteindre un idéal, un parfait amour, un équilibre remarquable et de pouvoir dire, encore, encore et toujours. Mais il aurait alors fallu que l’homme en face de moi soit normal, et certainement pas ce mélange condensé de perversité, de sournoiserie, de malignité. Qu’il puisse entendre tout simplement : je suis mal mais tu n’en es pas totalement la cause, rien ne sert de m’agresser pour me faire rester une autre que je ne suis pas. Je ne suis pas ton palliatif, ta béquille, ta réparation et si je suis bancale à certains moments, c’est que je vis et que je grandis. Pas besoin d’être secourue, mais simplement accompagnée.

Et aujourd’hui, j’ai encore cet élan de vouloir lui dire ma vérité : mais à quoi bon ?! Que pourrait-il entendre de mes angoisses légitimes ? Que je vais baisser les bras, m’effondrer, disparaître ?!!!

Certainement pas. J’ai un combat à mener, comme tout un chacun. Il est jusqu’à la mi-juillet peut-être un peu plus dense que pour d’autres, mais somme toute, de plus en plus simple.

Il n’est pas fait de choix ou de réflexions, c’est un parcours déjà organisé dans lequel je vais faire confiance à ceux qui vont me prendre en charge.

Moi, toute seule, j’ai à chérir mon intérieur, l’illuminer de toutes mes qualités, me laisser aller tranquillement à mes questions, ne pas lutter face aux évidences.

Je suis partie de cette ancienne vie pour fuir un mal-être permanent, ce n’est pas pour le ramener sans cesse à la surface. J’ai toujours aimé dire que je ne voulais jamais éprouver de regret ou de remord.

Alors maintenant, je me répète : ma p’tite vieille, tu vas laisser tout ça là-bas, tu ne vas tout de même pas regretter tous ces jours maussades où tu n’étais pas toi ? Gomme l’amertume, les déceptions, les désillusions. Garde le soleil et sa chaleur.

D’ailleurs, il est présent mon soleil, car comment serais-je parvenue jusqu’ici sans lui ?

Réponse : avec moi-même, d’une manière ou d’une autre.

Oui mais… de cette manière et par cette chaleur, je me sens vraiment femme. Alors pourquoi m'en priver ?

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