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Le blog de la quarantaine qui approche
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22 juin 2006

Y’a des jours avec et des jours sans

riviere_de_ville

Je me fais figure de bulldozer tant j’abas un à un les dossiers litigieux, je grappille de ci delà un peu plus d’autonomie, de responsabilité face à tout ce que je dois faire.

Je passe des heures au téléphone à aller droit au but et obtenir ce qui est bon pour moi. Tout se goupille à merveille.

Pourtant, ce matin j’ai mis un temps fou à démarrer. J’crois pas que j’ai vraiment mis le contact, en fait.

A l’ombre du salon de chez Valérie, tout à l’heure, j’étais bien de boire une menthe à l’eau, mais vidée et encore la trouille au bide.

« Tant que ce sera en toi et que tu ne sais pas ce que c’est, tu seras comme ça, Agnès… Patiente, dans quelques semaines tu pourras profiter réellement de ton été… »

En attendant, je marche plutôt à reculons. Je sais que je vais me faire tirer les oreilles par le chirurgien, parce que j’ai vraiment trop maigri.

Mais manger n’est ni une nécessité et encore moins un plaisir. C’est comme si je fonctionnais comme une machine qui n’a pas besoin d’être alimentée par autre chose que de la douceur dans mon esprit.

Je suis en quête d’apaisement et j’ai tellement peur au fond de moi que je préfère en devenir transparente.

J’ai réussi à aller à l’école de Tom pour aider les autres mamans à préparer la kermesse de ce soir.

Et là, je suis devant mon ordi à me dire qu’il va falloir que je mette la gomme sur le ravalement de façade tant mes yeux sont tristes.

Je vais devoir affronter ce moment avec les enfants d’un côté, et moi de l’autre, avec cette sorte d’interdit que leur père m’oppose de ne pas avoir droit de les voir puisque c’est sa semaine !!!

C’est ça qui m’écoeure : que ce type avec qui j’ai deux enfants soit en fait ce personnage lamentable et nauséabond. Je n’arrive pas à me nettoyer de ses bassesses.

P’t’être qu’un jour, si je lui mets mon point dans sa figure de golden boy teenager sur le retard, ça me fera du bien. (Heureusement que je sais écrire ce genre de chose parce que du coup, je réalise que ce n’est vraiment pas la solution de mettre les mains dans la m****…)

Bon, y’a presque plus de nuages dans le ciel. Il va faire un temps magnifique pour écouter les louloups chanter !

Et puis demain, le toubib va faire son job : me rassurer un peu plus :-((

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Commentaires
G
Je débarque sur ton Blog et déjà une première impression favorable à la lecture de ce post. <br /> Oui, ce doit être difficile pour une mère d'endurer la bassesse de leur père, mais je suis sur que l'image de tes enfants tu l'as dans ton coeur et, celle là personne ne peut te la prendre.<br /> Et, comme je l'ai écrit dans le bandeau de mon blog "ce qu'on ne peut dire, il faut l'écrire", alors loin de moi de te donner un conseil; tu n'as pas attendu mon intrusion dans "tes jours sans" pour t'exprimer, continue et "Haut les coeurs!"
P
T'occuper du bien-être de tes gosses, je n'en doute pas un instant, c'est ta priorité :)<br /> et je te fais confiance pour y faire des merveilles !<br /> <br /> par contre, ta santé... elle est importante aussi. je ne sais ce que tu as (et ça ne me regarde pas ! :) ), par contre, je sais que tu dois en prendre soin. pour toi, bien sûr, mais aussi pour tes gosses, car je crois comprendre qu'ils sont encore petits et ont besoin de toi...<br /> <br /> alors, oui! met ce que j'appelle du trompe-couillon! ;))<br /> farde ton visage, pour rassurer ton reflet...<br /> mais ne te farde pas toi-même, ok ? :) c'est que, par ici, j'en connais deux trois qui seraient bien embetées de ne plus te lire, d'accord ? ;))<br /> <br /> pati, qui se met dans les deux-trois... ;op
C
Protéger le bonheur de nos enfants et constater qu'on y réussi est une grande satisfaction. Souvent c'est notre propre tristesse qu'ils ressentent. Ils nous observent beaucoup dans les moments difficiles et sont rassurés si on est fort. Je n'ai jamais montré de tristesse à mes filles ou rarement et lorsque cela m'arrivait, elles venaient me consoler alors qu'elles avaient 7 et 9 ans simplement parcequ'elles refusait de me voir triste et ne voulaient surtout pas que cette situation dure. Alors je me remontait immédiatement, en leur disant qu'elles avaient tout à fait raison et que ma tristesse était passée même si ce n'était pas la vérité. Mais il est vrai aussi que leur présence m'était d'un grand secours et me donnait beaucoup de force. Pour ce qui est de l'appétit, je l'ai perdu le jour où j'ai décidé de divorcer. Je n'avais plus envie de manger, je ne me reconnaissais plus mais c'est revenu petit à petit au bout de quelques mois et de quelques kilos en moins ;-). Mais c'est déjà vieux tout ça ...
S
ce que mon ex, a pu me faire endurer, de procédures, en litiges sur un tout, sur un rien.<br /> les divorces sont beaucoup trop long, et ce temps permet a une animosité certaine de s'installer, des bassesses, comme tu le dis, dommage effectivement, que les enfants subissent tout cela.<br /> <br /> mais je crois avoir dis tout cela déjà, chez Tristana ou il y a eu ce débat, n'empêche que je le répète volontiers chez toi....<br /> <br /> bon courage pour demain, ce rendez vous.....le toubib
G
C'est incroyable de voir que les enfants servent d'outil trop souvent. Je trouve ça simplement dégueulasse, inadmissible. Heureusement que tu dis que malgrè tout ils restent sereins. Ton amour les rassure certainement. Courage pour la suite.
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