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Le blog de la quarantaine qui approche
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16 avril 2005

Florence et Marc

fruits

Un rayonnement de soleil dans une après-midi mi-mars mi-avril, malmenée par des giboulées tardives mais non moins puissantes qui alternaient le gris anthracite du ciel avec les bleus délavés des après-ondées...
J'étais au chaud, pourtant pas si couverte, à essayer des tonnes de fringues, à amonceler des euros sur un chèque, à remplir mes sacs de tenues étincelantes, à couvrir ma puce de jupes froufroutantes et autre jean au bas parsemé de roses tendres...
J'avais posé mon blouson sur le canapé, et sur la table basse j'ai bu au moins deux cafés.
Dans les lueurs des spots un peu lointains, on a redessiné une vraie dimension, à parler à bâtons rompus de nous, de soi, de l'autre...
Avec un langage bien à soi mais une magie de déjà partagé.
Je me disais bien en montant dans ma voiture que je partais à un rendez-vous particulier.
Rien n'aurait pu m'arrêter ou me détourner de mon chemin.
D'ailleurs, Florence avait appelé en cours de route.
- Je suis à la Cité Administrative. Je serai là dans 10 minutes.
- On te garde une place devant la boutique.
Ma puce avait pris de la lecture, pensant bien qu'il faudrait occuper de longues minutes à attendre sa mère, ou l'entendre papoter, pour changer...
Je crois bien qu'elle n'a pas su la fin de son histoire... Qu'elle a finalement tendu les oreilles et écouté ces paroles connues, mais inattendues dans leur confession directe.
Nous avons voyagé, entre des ensembles turquoise rayés de sable, sur une robe kaki, légère pour la saison chaude, une jupe aux motifs saumon surmontée d'un haut multicolore.
On est reparti dans le Pas-de-Calais. On a refait l'histoire de ces rencontres amoureuses qui ont ensuite donné naissance à tout cela.
On a joué un peu avec les souvenirs douloureux des fratries qui se déchirent, s'aiment et ne se tolèrent plus...
A la fin, on est rentré très vite : il était déjà 7 heures du soir.
Les hommes nous attendaient sûrement mais pas tant que ça...
On reviendra, c'est sûr.
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Commentaires
A
Alors je t'en prie : prends tout ce que tu veux et finalement au milieu de mon temps tellement rempli je suis sûre que j'aurai une pensée soutenue pour toi !<br /> Courage....
P
tes mots, encore une fois, emportent mon adhésion... merci, de me faire partager ces sentiments intimes et chauds...<br /> pati.
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