3 septembre 2005
Juste après
Retenir la corde pour ne pas avoir l'esprit qui s'emporte, ne pas continuer à tourner sur les marches sans fin, les promesses contenues, inespérées, brûlantes d'attendre au lendemain que rien ne reprenne sa place.
Chamboulement des sens, la folie s'en empare et frappe dans le mur qui reste dressé pourtant, imperturbable. Sur des évidences, des chemins que l'on ne rebrousse pas, que l'on poursuit furieusement. Tout là-haut, l'air frais est présent, fidèle, et pourra reprendre sa course impétueuse. Sans rien à redouter de l'après.
Et après ?...
J'en perds mon latin et je ne souhaite pas retourner dans la crypte...
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