4 septembre 2005
En fin d'été...
Il reste à peine sur les toits, que des lichens calcinés.
A la première goutte de pluie, ils retrouveront leur couleur vert d'eau, pâle
et poudrée.
Et on recommencera à se cacher derrière l'étoffe, mettre des chaussures closes,
on dissimulera la peau libre avec le souvenir de la sentir chaude jusqu'aux
abords d'un noël déjà là.
C'est dans la transition qu'on se révèle le plus. Car il n'est pas permis
d'être impatient, juste tourné vers des valeurs qui perdurent.
C'est vrai, l'hiver revient toujours.
Pour mieux cacher les sources brûlantes qui seraient trop envahissantes s'il
n'y avait qu'un printemps unilatéral.
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